Puisqu'il faut bien rentrer...pour pouvoir repartir :)
Après une traversée sans histoire ,dans le froid et le vent, nous arrivons au port de Gènes. Le soleil qui venait d'apparaitre nous laissant de l'espoir laisse sa place à la pluie à l'instant précis ou nous arrivons dans le port :(
Mon gps (censuré) nous fait faire un tour sur la rocade de Gènes dans le mauvais sens ce qui ne nous arrange pas car on a une centaine de km à faire jusqu'à l'hôtel , qu'il pleut et qu'il vente. Enfin on retrouve la bonne direction et on se dirige droit sur un orage. On n'a pas mis les combinaisons de pluie, tant pis on roule, de plus en plus vite pour passer avant l'orage qui se dirige sur nous. La moto ballotée par le vent bouge pas mal mais curieusement est plus stable passé 145 km/h. La course est engagée, il pleut mais on est bien protégés par la carrosserie et la vitesse. On se gare in extremis sur le parking de l'hôtel, pas le temps de mettre l'antivol, le déluge nous tombe dessus ! Il était temps et on est bien contents d'être arrivés. En hors saison l'hôtel ne fait pas de restauration et nous mangeons dans un petit restau familial typique juste à 50 m de l'hôtel. La cuisinière a au moins 80 ans , le restau doit etre tenu par son fils qui a la soixantaine. Ils font une excellente cuisine dans un décor de salle à manger familiale. je n'avais malheureusement pas mon appareil photo. Allez y vous ne regretterez pas. (face à l'hôtel Albergo Antica Dogana, 50 mètres à droite).
Le lendemain , dernier jour, retour par le tunnel de Fréjus, corvée autoroutière car les cols sont fermés en Avril.
EPILOGUE
Ce fut un beau voyage, nous avons été dépaysés, avons vu de beaux monuments, admiré des paysages maginfiques.
Jamais nous n'avons eu peur de nous faire voler , un peu d'apréhension dans les quartiers du port de Palerme à la vue de bandes de jeunes un peu louches c'est tout.
Le temps n'a pas été avec nous, vent très fort parfois, pluie , orage , neige en montant à l'Etna. Je dirais que le mois d'Avril est à éviter :(
Les siciliens à plusieurs reprises nous ont aidé à trouver notre chemin souvent sans qu'on leur demande.
Tous les Siciliens rencontrés ont été très aimables avec nous.
Il a fallu qu'on parle anglais quasiment tout le temps, le Français est très peu pratiqué.
On a payé qu'un parking avec la moto en Sicile, à Agrigente.
On a bien mangé, trop servis parfois mais on aurait du prendre un mini dico italo français pour comprendre les menus, ca aurait évité des combinaisons de plat farfelues du style calamars et choux fleur :(
Les siciliens qui klaxonnent à tout bout de champ nous ont vraiment gaché le plaisir. C'est très pénible de se promener dans les rues et d'avoir un abruti qui klaxonne à coté de toi. Ca tape sur les nerfs ce bruit d'avertisseur !!
Les scooters qui ne respectent rien, roulent sans casque, et se faufilent partout c'est la plaie. Souvent je n'ai pu tourner à droite car un flot de scooters dans la voie de bus m'en empèchait :
Les villes sont souvent délabrées , les facades grises, le linge aux fenêtres. Ca ne respire pas la richesse. On ne s'est pas extasiés devant de belles maisons. On peut supposer qu'elles existent et sont bien discrètes, hors des regards.
Les routes sont très correctes sur les grands axes, pas de gravillons sur les routes secondaires. Un autoroute est en construction. Les autoroutes sont gratuits ou peu chers. il y a beaucoup de ponts dans les parties ou la montagne est proche de la mer, je n'en ai jamais vu autant.
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